En collaboration avec VML et Child Focus, nous avons créé une statue unique de 90 cm de haut : Little Lady Justice.
Le projet a débuté avec une photo d'IA fournie, que nous avons convertie en modèles 3D détaillés et techniquement élaborés : statue, texte et socle.
Ce modèle a été soigneusement conçu et divisé en composants imprimables jusqu'à 25 cm pour la production avec nos imprimantes 3D FDM ; après l'impression, les pièces ont été parfaitement collées ensemble pour un résultat final lisse.
La statue n'est pas seulement une œuvre d'art technique, elle envoie également un message puissant aux victimes de maltraitance, d'exploitation sexuelle et d'enlèvement d'enfants.
La statue symbolise une version actualisée du classique Lady Justice. Là où la statue originale représente une femme adulte, une fillette de 5 ans est montrée ici. Le bandeau, l'épée et la balance demeurent, mais le jeune âge de la fille met en évidence la vulnérabilité des véritables victimes : les enfants. L'image invite à réfléchir à la gravité de ce problème mondial et à la nécessité d'une approche plus stricte.
Le dévoilement de Little Lady Justice a coïncidé avec le début du procès contre l'ancien animateur de radio Sven Pichal, poursuivi pour possession et distribution d'images de maltraitance d'enfants. Ce concours de circonstances a incité VML à envoyer un message fort : en ce jour, l'attention ne doit pas uniquement être portée sur un suspect, mais également sur les victimes.
« Une grande attention sera accordée au procès de Sven Pichal le 18 novembre. Mais cette journée devrait principalement tourner autour des victimes : les enfants qui apparaissent sur ce genre d'images abusives. » explique Kasper Janssens, directeur artistique de VML.
En plus de symboliser la justice, la statue jouera également un rôle actif dans les futures campagnes et initiatives. Il sera notamment présenté au Parlement européen, où Child Focus et le Groupe européen de défense de la législation sur les abus sexuels contre les enfants (ECLAG) font pression pour une réglementation européenne plus stricte. Ils demandent des mesures qui obligent les entreprises technologiques à prendre des mesures proactives contre la maltraitance des enfants sur leurs plateformes, à aider les victimes et à supprimer les images.
Par ailleurs, une plateforme en ligne a été lancée : littleladyjustice.be. C'est ici que les victimes peuvent laisser leur nom et leur âge au moment de l'abus, afin de les reconnaître. La plateforme propose également des références vers de l'aide et des conseils via les partenaires de Child Focus.
Little Lady Justice est bien plus qu'une statue ; c'est un puissant symbole d'espoir et de justice. Cela nous rappelle la nécessité urgente de protéger les droits des enfants et de placer la lutte contre l'exploitation et les abus sexuels au premier plan des priorités, au niveau local, national et européen.
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